Salarié dédié

Introduction : Attribution d'un salarié à temps plein ou à mi-temps sur la question

But : Accompagner et gérer le développement des actions envers les réfugiés auprès des bénévoles locaux

Public : Bénévoles

Ressources : Engagement lourd de la part du national, mais grandes retombées attendues

Financement : Un salaire ou un demi salaire, à financer par la fédération ?

Idée : Ce serait un signe fort de la part de la fédération que d'attribuer du temps de salariat rémunéré sur la question, qui officialiserait l'engagement pris par AFS VSF. Cette personne coordonnerait les actions des bénévoles locaux en les recensant et en les partageant, en mettant en contact les associations hors AFS avec les AA locales intéressées. Un tel poste me semble nécessaire si nous voulons inscrire l'action dans la durée. Ca ne peut aussi être qu'un mi ou un quart temps, dépendant de la demande des AA, et peut être couplé à d'autres fonctions (développement local, suivi du réseau ou autre).

Des remarques ?

Cela me semble une excellente idée. Pourrions-nous aller plus loin, commencer à rédiger une fiche de poste et réfléchir au financement possible du poste ? Michel

Sous forme éventuellement d'un stage, si difficulté de rémunération?

Le problème d'un stagiaire est que le turnover étant important (tous les 6 mois ou 1 an ?) le nouveau venu aura à réapprendre tout à chaque fois, et à se refaire ses contacts. Bon après c'est sûr que ça coûte moins cher ^^

Pour la fiche de poste, je propose une rédaction lors de notre réunion en personne, une fois que les autres propositions auront été arrêtées. En effet, on y verra plus clair à ce moment là !

Concernant le financement : soit on le finance sur les deniers de la fédé (mais à moins d'un courage "politique" fort, ça risque de grincer des dents), soit par des dons spécifiques (en faisant une collecte spéciale en affichant le but poursuivi, mais au détriment des dons pour les bourses ?), soit par des financements extérieurs. Et là, je sors complètement de ma zone de confort, donc si quelqu'un a des idées, c'est à vous. Et si vous voyez un autre mode de financement, n'hésitez pas non plus !

Le financement extérieur d'un salarié est le plus souvent lié à la mise en place et à la réalisation d'un projet. C'est pour cela que j'essaie de définir des projets de formation. Je vais du reste en proposer un autre, concernant directement les réfugiés ou les personnes attendant d'avoir ce statut.

Plus nous avons d'idées, plus nous pourrons savoir quelle ampleur donner à nos projets, et plus il sera facile d'intéresser des partenaires extérieurs (ONG, mais aussi pouvoirs publics).

Michel Antoine a écrit:les personnes attendant d'avoir ce statut.

Les demandeurs d'asile

Ce sujet me semble beaucoup trop précoce. C'est une fois qu'on a décidé de ce qu'il faut faire qu'on évalue les ressources nécessaires (dont éventuellement des RH dédiées). Il faut d'abord affiner l'analyse de la situation actuelle: Comme le disait Colette, il y a déjà beaucoup de structures et d'ong terrain qui accompagnent les migrants/réfugiés pour faciliter leur intégration.
1-Pour chaque partie prenante, quels sont ses enjeux? ses motivations? que pourrait faire AFS pour la rendre plus performante dans les actions qu'elle mène déjà? (par exemple: s'agissant de profs ou de fonctionnaires : les formations à l'interculturel que vous proposiez via des jeux de rôles...).
2- Quelles sont les caractéristiques et causes de la problématique à traiter: pourquoi les migrants/réfugiés rencontrent des difficultés à s'intégrer?
3-Puis, parmi tout cela: quel objectif et quelles finalités pour un projet AFS en la matière?
4-Quelles actions possibles? (projets à CT et LT)

...et seulement ensuite: quels moyens sont nécessaires? (dont les RH). Si on fait les choses à l'envers, on aura trop vite la tête dans le guidon et on oubliera le pourquoi..